
L'UNESCO a demandé ce jeudi aux pays d'appliquer « sans délai » le Cadre éthique mondial sur l'intelligence artificielle , adopté à l'unanimité en 2021 par les 193 États membres de l'organisation.
« Le monde a besoin de normes éthiques plus élevées pour l'intelligence artificielle : c'est le grand défi de notre temps . La recommandation de l'UNESCO sur l'éthique de l'IA établit le cadre réglementaire approprié", a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), dans un communiqué.
« Il est temps d'appliquer les stratégies et les réglementations au niveau national. Nous devons montrer l'exemple", a-t-il insisté.
Le cadre, approuvé par l'Assemblée générale de l'UNESCO en novembre 2021, vise à "garantir la transparence et l'accessibilité" des algorithmes sur lesquels reposent ces technologies.

Dans le communiqué, l'Unesco prévient qu'elle est préoccupée par bon nombre des questions éthiques soulevées par ces innovations, en particulier les discriminations et les stéréotypes , notamment la question de l'inégalité des genres, mais aussi la lutte contre la désinformation , le droit à la vie privée, la protection des données personnelles. les données et les droits de l'homme et de l'environnement.
L'objectif de l'UNESCO est de tirer le meilleur parti de l'IA, qui offre des outils très utiles pour le développement, sans échapper au contrôle humain.
L'Unesco souligne que la recommandation fournit les outils pour garantir que les développements de l'IA sont conformes à l'état de droit, en évitant les dommages et en veillant à ce que, lorsqu'un dommage se produit, des mécanismes de responsabilité et de réparation soient disponibles pour les personnes concernées.
Jusqu'à présent, plus de quarante pays de toutes les régions du monde collaborent déjà avec l'Unesco pour développer des freins et contrepoids à l'IA au niveau national, sur la base de la recommandation.
Cependant, compte tenu de l'essor des outils d'IA tels que ChatGPT ces derniers mois et de l'appel d'experts hier, l'Unesco a exhorté les pays du monde entier à s'activer pour garantir à partir du cadre juridique que l'expansion de cette technologie ne se fasse pas au détriment de citoyens.
(Avec les informations de l'EFE)
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