
Michel Janse, jeune créateur de contenu américain, a dénoncé publiquement une entreprise pour l'utilisation non autorisée de son image et de sa maison dans une publicité générée par l'intelligence artificielle. La situation a commencé après son retour de lune de miel, lorsqu'il a découvert que sa vie privée avait été violée en utilisant son image dans un contexte complètement faux pour promouvoir des pilules contre la dysfonction érectile.
En reprenant son train-train quotidien, Michel a eu la désagréable surprise que son intimité ait été violée. La publicité en question utilisait abusivement l'image de la jeune femme dans des situations fictives.
La manipulation numérique ne se limite pas seulement à la reproduction de son image dans de fausses situations, mais altère également sa voix, créant un récit qui lui est complètement étranger. Michel a exprimé son indignation, soulignant que même si la publicité montrait son apparence physique, la voix n'était pas la sienne. « Cette publicité est dans ma chambre, dans mon ancien appartement, je porte mes vêtements mais je parle de sa pilule. La seule chose, c'est que ce n'est pas ma voix », dit la jeune fille avec colère.

Face à cette situation, la personne concernée a décidé d'exposer publiquement ce cas pour sensibiliser aux risques de la technologie artificielle. Ces techniques, capables de créer un contenu hautement réaliste et convaincant, soulèvent de sérieuses questions sur la capacité à distinguer entre ce qui est réel et ce qui est artificiel, ainsi que sur le droit à la vie privée dans un monde de plus en plus connecté.
L'histoire de Michel Janse est devenue virale sur les réseaux sociaux, cumulant plus de 1,5 million de vues et générant toutes sortes de commentaires à son sujet. « Prenez un avocat, vous créez un précédent qui établit des protections pour tous les autres à l’avenir. Je suis vraiment désolé que cela vous soit arrivé », « Quand je dis et fais des choses embarrassantes, je dirai simplement que c'était un deepfake d'IA », « Vous devez poursuivre en justice. Votre cas pourrait faire loi : « Oh, ça avait l'air si réel. Nous vivons un épisode de Black Mirror », « Cela vous ressemble exactement en réalité », « Comme c'est terrifiant », étaient quelques-uns des commentaires des utilisateurs de la plateforme.