
Le président de la Cour suprême de justice, Gerson Chaverra Castro, et le Conservateur national de l'état civil, Hernán Penagos, ont signé un protocole d'accord visant à optimiser l'exercice des fonctions publiques pour rendre la justice dans le pays.
Selon le Registre national, l'un des principaux éléments sera l'échange d'informations concernant la mise en œuvre de projets d'analyse de données et d'intelligence artificielle, qui permettent d'améliorer les processus liés à l'administration de la justice.
En d'autres termes, avec cet accord, la Cour suprême de justice aura libre accès aux informations qui se trouvent dans la base de données des Archives nationales d'identification (ANI), du Système d'information de l'état civil (SIRC) et aux contenus biométriques pour la validation des l'identité des sujets de procédure, à distance et/ou sur place, dans le cadre des procédures et audiences en cours.
"Le Registre national avance dans la signature de ces accords avec les tribunaux supérieurs dans le but principal de garantir une plus grande agilité dans l'administration de la justice en Colombie et d'accroître la confiance des citoyens dans cette fonction publique exercée par l'État", a indiqué le registraire. Hernán Penagos.
De même, les organes de contrôle ont indiqué que l'accord prévoit l'interopérabilité des systèmes d'information et la réalisation d'actions visant à la diffusion et à la promotion conjointe des droits fondamentaux et de la jurisprudence y relative.

Pour sa part, Castro a ajouté que "à bien des égards, nous avons besoin des bases de données du Registre national et, sans aucun doute, mettre ces outils technologiques à la disposition de la Cour suprême de justice sera très efficace pour la bonne administration de la justice dans le pays".
Ce ne serait pas la seule intervention de l'Office national de l'état civil pour contribuer aux procédures de sécurité des autorités compétentes. Jeudi 16 mai, l'entité a annoncé avoir développé une application mobile de vérification d'identité, qui utilise la technologie de biométrie faciale , afin que les agences publiques et privées puissent confirmer l'identité des citoyens en temps réel et en toute sécurité.
À partir de ce moment, la Police Nationale sera la première autorité à utiliser ce système. L'institution pourra scanner la pièce d'identité du citoyen, qu'elle soit en version physique ou numérique, à l'aide des codes QR ou MRZ situés au dos du document.
Grâce à cette lecture, l'autorité pourra extraire les données biographiques du citoyen afin que l'institution puisse ultérieurement effectuer une comparaison faciale à l'aide d'une capture photographique. Les données collectées au cours de ce processus seront envoyées au Registre national, où elles seront comparées aux bases de données de l'entité pour confirmer l'identité du sujet.

« La sécurité des citoyens est une tâche qui nous concerne tous : l'État, les institutions et la société en général. C'est pourquoi nous mettons à la disposition de la Police cet outil technologique pour l'authentification biométrique faciale des citoyens. Nous voulions que la police soit la première entité à la considérer comme un outil précieux pour améliorer les taux de perception de l'insécurité dans le pays et renforcer la sécurité nationale. « Nous travaillons en équipe contre la criminalité », a commenté le greffier national.
Pour authentifier la fonctionnalité du dispositif, un test pilote a été réalisé au cours duquel près de 140 membres en uniforme de la police nationale de Valledupar ont vérifié l'identité des citoyens à certains points de contrôle.
Enfin, le Bureau d'état civil a annoncé que dans les prochains mois, il devrait y avoir près de 20 000 agents en uniforme qui pourront utiliser efficacement l'outil développé par l'entité pour rationaliser les procédures d'authenticité de l'identité.